Janvier 2022 : News vues ailleurs
Dans cette rubrique, notre revue de presse mensuelle de « news vues ailleurs » ouvre une fenêtre sur des sujets locaux, internationaux, économiques, politiques, juridiques… sous la forme d’un résumé, pour vous faire gagner du temps. En bref, des articles ou vidéos qui méritent un coup d’œil !
Les émissions d’obligations ESG devraient connaître une forte croissance au cours de la prochaine décennie

D’après une étude de l’Institut de la finance internationale (IFF), la hausse des investissements en énergie propre ainsi qu’une volonté de tendre vers une croissance verte fera la part belle aux placements dans les ESG. Ces derniers pourraient atteindre, selon l’IFF, 4500 milliards de dollars par an.
« D’ici 2025, rares seront les portefeuilles dont l’allocation n’accordera pas une place de choix aux investissements verts et ESG », pronostique Sonja Gibbs, directrice générale et responsable de la finance durable auprès de l’IIF
Pour lire le Communiqué du groupe Pictet, qui mène cette étude avec l’IFF, cliquez ici.
Le Sénat revient en arrière sur sa volonté de “dynamiter” la proposition de loi sur les lanceurs d’alertes
Une proposition de loi transposant une directive européenne de 2019 avait été adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale en fin d’année dernière. Le texte prévoit de réviser la loi Sapin II, qui définit le statut de lanceur d’alerte.
Les collectifs et associations dénoncent une “violation des exigences de la directives européennes”, et un lanceur d’alerte anonyme affirme dans une interview donnée à Ouest France que “fournir les preuves (de l’alerte) aux entreprises […] leur permet d’allumer des contre-feux et de faire le ménage.” A l’inverse, le Défenseur des droits a encouragé le Sénat a voté en première lecture le texte passé par l’Assemblée nationale. L’équilibre entre protection des défenseurs d’alerte et atteinte à la sécurité des informations des entreprises reste encore à trouver.
Alors même qu’il entendait durcir les dispositions de la loi lui étant soumise au vote, le Sénat a finalement suivi la consigne du Défenseur des droits. La navette parlementaire devrait suivre son cours pendant l’année.
Plus d'informations sur le site Ouest France, cliquez ici
Un nouveau regard sur la politique RSE
Selon le baromètre du think-tank Raisons, les entreprises françaises se maintiennent à la troisième place mondiale en matière de RSE. Elles se placent ainsi derrière la Suède et la Finlande. Cela constitue un véritable atout pour la compétitivité des entreprises nationales.
La Commission européenne travaille sur un projet de directive relative à la gouvernance d’entreprise durable. Celle-ci devra concilier les attentes des ONG et des entreprises pour que la législation qui en résulte soit à la fois efficace en matière de protection de l’environnement et d’attractivité économique.
Article de Doriane de Lestrange, Contrepoints, à découvrir ici
Quel futur pour la French Tech ?

Création d’un visa européen, adoption des Digital Markets et Digital Service Acts visant à empêcher les abus de pouvoir des grandes sociétés ou encore taxation des GAFAM dans l’objectif de favoriser les PME et les start-up, voici les chantiers de la nouvelle présidence française du Conseil de l’Union européenne. Le but ? Eviter les abus de pouvoir des grandes entreprises, favoriser les PME et start-up européennes et attirer au sein de l’Union de nouveaux talents.
En France, un objectif a été atteint pour Qonto. La Fintech vient de rendre publique sa nouvelle levée de fonds de 486 millions d’euros, la plaçant dans le cercle restreint – bien que de plus en plus grand – des licornes françaises comme PayFit France et Ankorstore. Cette levée de fonds porte la valorisation de Qonto à 4,4 milliards d’euros. Prochaine étape : le développement de nouvelles fonctionnalités et la consolidation des marchés européens comme l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie.
Entretien de Cédric O par Léna Corot et Alice Vitard, à lire ici
Vers une frénésie durable des opérations de fusion-acquisition ?

2021 a été l’année des opérations de M&A. Au total, Dealogic estime qu’elles ont atteint un montant de plus de 5 000 milliards de dollars dans le monde, un record historique depuis 2007. La profusion des liquidités dans les banques a entraîné une augmentation des opérations financières.
Ce phénomène étant mondial, la France n’y a pas échappé : Carrefour, Nestlé, l’Oréal, etc., nombreuses sont les entreprises qui se sont prêtées à ce jeu. Les deals correspondants se sont élevés à un montant supérieur à 130 milliards d’euros en France, un record depuis 2006.
Article par Isabelle Chaperon, LeMonde à lire ici.
Les femmes encore peu représentées au sein des licornes françaises
Seuls 3% des fonds levés en 2020 l’ont été par des équipes composées à 100% de femmes : c’est ce que relève le baromètre publié par le Conseil National du Numérique et le collectif d’entrepreneuses Sista.
Ce rapport met en avant un plafond de verre qui limite toujours le pouvoir d’entreprendre des femmes : au-delà de 50 millions de fonds levés, les hommes se trouvent être largement majoritaires au sein des équipes.
Face à cela, Bpifrance, banque publique d’investissement, s’est engagée à financer 25% de start-up fondées ou co-fondées par des femmes d’ici 2025.

Article publié par Ouest France, à découvrir ici.