Fred Einbinder
Portrait original, à lire entre les lignes, de Fred Einbinder, professeur à l’American University et à l’ESSEC, membre du Conseil scientifique des Business & Legal Forums.
Plutôt pleurotes ou shiitakés ?
Pleurotes. Mais quel lien avec le droit des affaires ?
Si j’étais un #
Je n’aime pas trop les hashtags, je ne peux pas vraiment choisir. Je dirais : #indépendant.
Mon indispensable
Un stylo. Des livres.
La rencontre qui a compté
Lorsque que je travaillais chez Vinci, j’ai beaucoup appris de mes responsables Arnaud Vercken et Alain Bordeaux, tant par leur façon de travailler que par leur positivité.
Ma préoccupation n°1
Tout d’abord, ne pas devenir fou face à la folie administrative. On peut perdre beaucoup de temps et quand on perd du temps, on ne se rend pas compte non plus. J’ai tendance à penser que plus personne ne fait les choses par soi-même.
Aussi, je suis très touché par les enjeux et impacts des désastres sur nos vies. Et particulièrement par notre ingérence face à celles-ci. Nous ne devrions pas négliger notre capacité d’apprendre des leçons de ces catastrophes.
Mon meilleur conseiller
Ma femme.
Et sinon mon meilleur ami, mais il habite à Chicago. C’est un peu loin de moi.
Une best practice
Je fais du sport, du vélo.
La victoire dont je suis fier
Les embauches de juristes que j’ai réalisées chez Alstom. La constitution de bons éléments au sein de l’équipe. Pour moi, c’est une victoire.
Next step
Rester en vie.
Continuer de faire mes recherches et travailler auprès d’associations.
En effet, j’interviens auprès d’une association d’Américains à l’étranger, notamment sur les sujets de l’extraterritorialité. J’aime m’investir dans ce type de projets, comme par exemple au sein des Business & Legal Forums.
J’agis également au sein des Nations unies en tant que représentant du groupe Centre d’Excellence Concession/PPP – UN Public Private Partnerships.
En tant que professeur associate à l’American University of Paris, ainsi qu’à l’ESSEC, j’aime rechercher et approfondir mes différentes activités : enseignement, recherche et services. Ma participation aux BLFs me permet, par la même occasion, de renouer avec mes contacts personnels au sein des associations.
Je m’emploie à effectuer beaucoup de recherches académiques & pratiques/pragmatiques. Pour moi, c’est la même chose. Mon grand problème a été d’avoir dû différencier le business et le droit tout au long de ma carrière. Je suis proprement incapable de comprendre et de séparer les deux.
Citation : « Pour être bon enseignant, il faut être pratique ».
La question que j’aurais aimé qu’on me pose
Quelle est votre activité favorite ?
J’aime bien le baseball. J’aurais aimé être un joueur professionnel.
Quelque chose à ajouter ?
J’aurais aimé évoquer l’anti-corruption au sein d’une des réunions de comité/de conférence des BLFs. Mais également les notions d’irresponsabilité des entreprises, notamment en lien avec l’actualité et les récentes affaires pharmaceutiques.
J’effectue des recherches sur les « mass torts », comparant l’affaire Mediator – laboratoires Servier et l’affaire Vioxx, produit de la société Merck aux Etats-Unis.
Comment rendre les sociétés « irresponsables » plus éthiques et responsables ?
Prenons l’exemple d’Uber. C’est une entreprise qui conteste toujours les notions de droit et de responsabilité. Pour eux, les règles ne semblent plus exister. Cette notion d’irresponsabilité est bien présente dans leurs pratiques. Le droit est bien trop en retrait dans les affaires actuelles.