Dirigeants – Mercato
Photo de couverture : Kheira Benhami, Autorité des marchés financiers
Mouvements des dirigeants du monde des entreprises, des pouvoirs publics & des conseils. Avec la coopération, notamment, de nomination.fr.
ENTREPRISES
Mathieu Arrambourg, Shimano France – directeur général

Mathieu Arrambourg est nommé directeur général de Shimano France et prend ses fonctions à partir de janvier 2022. Mathieu Arrambourg est ingénieur en génie mécanique – HEI (2002).
Avant sa nomination, Mathieu Arrambourg occupait le poste de « responsable communication & marketing » et puis « directeur général adjoint activité vélo » de Shimano France.
Challenges et perspectives
La pandémie a provoqué des pénuries de main-d’œuvre et des retards d’expédition (OCDE, 2021). Ainsi, la production de certaines pièces pour des vélos en Asie reste toujours tendue. Shimano, quasi-hégémon sur le marché, constate actuellement une forte hausse des commandes et une explosion de la demande finale liées au rebond économique. Le challenge est d’ajuster la capacité de production sans prendre le risque de se retrouver en surcapacité. (David Barroux, Les Echos, 2021)
Sophie Espié, Siemens Mobility France – directrice des relations institutionnelles

Sophie Espié est nommée directrice des relations institutionnelles de Siemens Mobility France. Elle est à ce poste depuis novembre 2021. Elle est sous la responsabilité directe de Laurent Bouyer, président. Sophie Espié est diplômée de l’IEP de Toulouse (2004).
Avant de devenir directrice des relations institutionnelles, Sophie Espié occupait le poste de directrice des relations institutionnelles, puis de directrice senior des affaires publiques de Bombardier France et directrice des affaires publiques d’Alstom.
Challenges – perspectives
Laurent Bouyer a pris la présidence de Siemens Mobility France en juillet 2021. Ancien président de Bombardier Transport avant son rachat par Alstom en début de l’année, il a constitué son équipe avec notamment une nouvelle directrice des affaires publiques en provenance d’Alstom.
La reprise économique de Siemens Mobility commence bien. L’entreprise ferroviaire publique autrichienne ÖBB lui a commandé 21 trains Desiro ML afin d’étendre sa flotte de trains régionaux et trains de banlieue en Autriche. Cette année, Siemens Mobility a annoncé avoir signé un contrat avec l’Autorité nationale des tunnels (NAT) en Egypte, portant sur la livraison de la toute première ligne ferroviaire à grande vitesse dédiée au transport de fret en Egypte. Le contrat signé porte sur 660 des 1800 km de réseau ferré prévus. (BFM Bourse, TradingSat, 2021)
Philippine de Schonen, Renault – directrice des relations investisseurs

Philippine de Schonen est nommée directrice des relations investisseurs de Renault. Elle prendra ses fonctions janvier 2022.
Philippine est sous la responsabilité directe de Clotilde Delbos, directrice générale adjointe et directrice financière Groupe. Philippine de Schonen est diplômée de l’EDHEC Business School.
Avant de devenir directrice des relations investisseurs, Philppine de Schonen occupait le poste de directrice des relations investisseurs, Areva, et directrice des relations investisseurs de Plastic Omnium.
Challenges – perspectives
Renault s’engage sur la production et l’emploi en France pour les trois prochaines années. L’accord prévoit 1 700 suppressions de postes sur trois ans, mais aussi 2 500 créations de nouveaux emplois et l’engagement de fabriquer en France 700 000 véhicules en 2025. (Anne Feitz, Les Echos, 2021)
D’ici cinq ans, Renault va investir 10 milliards d’euros dans l’électrification et prévoit le lancement de 10 véhicules 100 % électriques d’ici cinq ans. Son concurrent japonais Nissan va investir 17,6 milliards de dollars en cinq ans dans l’électrique. C’est la première fois que le groupe automobile japonais, l’un des premiers constructeurs de véhicules électriques de masse au monde dévoile un plan d’électrification complet. Le constructeur japonais a fait savoir dans un communiqué qu’il allait mettre sur le marché 23 véhicules électrifiés d’ici 2030, dont 15 véhicules entièrement électriques. (Reuters, Les Echos Investir, 2021)
POUVOIRS PUBLICS
Kheira Benhami, AMF, Autorité des marchés financiers – Chef économiste et directrice de la division Etudes, Stabilité financière et Risques

Kheira Benhami est nommée Chef économiste et directrice de la division Etudes, Stabilité financière et Risques de Autorité des marchés financiers. Elle est à ce poste depuis novembre 2021. Elle est sous la responsabilité directe de Jérôme Reboul, secrétaire général adjoint, directeur de la régulation et des affaires internationales. Kheira Benhami est docteur en microstructure des marchés financiers (Toulouse School of economics, 2007).
Avant de devenir chef économiste, Kheira Benhami occupait le poste d’analyste quantitatif au sein de la division Surveillance des marchés et puis adjointe au directeur de la division Etudes, Stabilité financière et risques au sein de l’Autorité des marchés financiers.
Challenges – perspectives
En sus d’un aléa sanitaire qui reste élevé, la pandémie laisse les économies vulnérables à leur excès d’endettement, sous la menace de défauts que les politiques publiques de crise ont retardés. Elles sont également confrontées au risque d’une remontée globale de l’inflation et des taux d’intérêt, alors que les différents pays et secteurs se trouvent dans des situations très désynchronisées.
La contribution exceptionnelle du marché financier au renforcement des fonds propres des entreprises au cours du premier semestre 2021 avec, en particulier, un nombre élevé d’introductions en bourse, est un signe particulièrement encourageant. Le regain d’intérêt des Français sur les marchés actions, observé depuis mars 2020 lorsqu’ils avaient investi à bon escient en creux de cycle, est également une bonne nouvelle mais il reste à confirmer comme étant une démarche d’investissement avisé à long terme. (AMF, Cartographie 2021 des marchés et des risques, 1 juillet, 2021)
Guillaume Bouyt – ministère de la Transition écologique – Sous-directeur de l’industrie nucléaire

Guillaume Bouyt est nommé sous-directeur de l’industrie nucléaire de ministère de la Transition écologique. Il est à ce poste depuis octobre 2021.
Il est sous la responsabilité directe de Laurent Michel, directeur général.
Guillaume Bouyt détient un diplôme d’ingénieur du Corps des mines – Mines ParisTech (2012),
Avant de devenir sous-directeur de l’industrie nucléaire, il a travaillé au ministère de l’Economie, des finances, de l’action en tant que chef du bureau de synthèse au sein de la direction de la législation fiscale et puis à la direction du budget en tant qu’adjoint au sous-directeur Ecologie, logement, transport.
Challenges – perspectives
Dans quel sens souffle le vent ?
Le président du GIEC, Hoesung Lee, a détaillé, lors de la conférence de l’AIEA en octobre 2019, les conclusions du rapport spécial SR1.5 publié en 2018. Le GIEC a étudié 89 trajectoires permettant de contenir la hausse de la température globale à 1,5 °C à l’horizon 2100. Ces trajectoires montrent que le nucléaire contribue aux efforts de décarbonation de l’électricité dans la très grande majorité des 89 trajectoires. Pour le président du GIEC, le nucléaire doit relever deux principaux défis : la compétitivité par rapport aux autres technologies non fossiles et l’accélération de son rythme de déploiement. Pourtant, les défaillances du parc nucléaire français (anomalie graves, arrêts fréquents subis) contraignent la France à consommer du charbon mais aussi à en importer, notamment en provenance d’Allemagne (Greenpeace, Campagne Nucléaire, 2018). Alors, pour lutter efficacement contre le changement climatique et réduire ses émissions de gaz à effets de serre, ce sont vers les énergies renouvelables que la France s’est tournée.
CONSEILS
Guillaume Klossa – Hill + Knowlton Strategies Paris : Senior vice-président des affaires européennes

Guillaume Klossa est nommé Senior vice-président des affaires européennes de Hill + Knowlton Strategies Paris. Elle est à ce poste depuis novembre 2021.
Guillaume Klossa détient un diplôme de Sciences Po Paris (1998), en strategy, public management and European affairs et un diplôme de London School of economics and political science (1996), en management international (1996).
Avant de devenir senior vice-président des affaires européennes, Guillaume Klossa était conseiller spécial du vice-président de la Commission européenne puis président de T-Life.
Challenges – perspectives
Fort d’une expérience réussie en tant que conseiller politique et stratège d’entreprise, Guillaume Klossa, basé à Bruxelles, se chargera d’anticiper les besoins stratégiques dictés par les agendas réglementaires et commerciaux. Guillaume Klossa devra prendre en charge la transformation numérique en cours pour de nombreux clients de H+K dans le cadre de la nouvelle stratégie de l’UE en matière de cybersécurité, du contrat vert européen et de NextGenerationEU – le plan de relance de l’UE post-Covid. Il est directement rattaché à la directrice générale de H+K pour l’Europe continentale et Bruxelles, Melanie Faithfull Kent.
Guillaume KIossa a précédemment été conseiller spécial d’Andrus Ansip, ancien vice-président de la Commission européenne en charge du marché unique numérique, avec un accent sur l’IA, la blockchain et les médias. Il est donc le mieux placé pour définir et mettre en œuvre de nouvelles stratégies numériques de communication interinstitutionnelle. (H+K Global, 2021)
Cette rubrique est réalisée en partenariat avec Nomination.
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