Vu ailleurs
BLR n°27 – 09/03/2023
Dans cette rubrique, notre revue de presse mensuelle de « news vues ailleurs » ouvre une fenêtre sur des sujets locaux, internationaux, économiques, politiques, juridiques… sous la forme d’un résumé, pour vous faire gagner du temps.
En bref, des articles ou vidéos qui méritent un coup d’œil !
Aux États-Unis, une fronde contre l’investissement responsable se dessine
La vie européenne des affaires et de la finance est rythmée quasi quotidiennement par la nécessité d’adopter des comportements et des objectifs plus ambitieux et plus respectueux en matière sociale ou environnementale, et en particulier en matière de transition vers une économie bas carbone. Dans le domaine financier, ce mouvement se retrouve fréquemment sous la bannière de l’Investissement socialement responsable (ISR) et des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) qui, de marginaux, sont devenus un phénomène majeur de l’industrie financière contemporaine. Ainsi, la Global Sustainable Investment Alliance (GSIA) a estimé en 2020 que les montants relevant de cette catégorie, définie assez largement, représentaient 35 300 milliards de dollars américains et 35,6 % des actifs sous gestion.
Pour en savoir plus, lisez l'article dans The Conversation ici
On se fait peur en étudiant les défaillances d’entreprises
Que faut-il espérer ou craindre en 2023 ? EY et AU Group dressent un bilan des entreprises défaillantes en 2022 grâce aux données fournies par Allianz Trade et aux avis d’experts dans ce domaine. L’analyse quantitative des défaillances est enrichie de différents témoignages d’experts : Ludovic Subran, chief economist Allianz, Franck Sebag, associé EY, Guillaume Cadiou, délégué interministériel aux restructurations d’entreprise, Marc Delerue, directeur Grand Comptes – AU Group et Alexandre Montay, délégué général – METI.
Pour en savoir plus, consultez l’analyse complète sur le site d’EY ici. Pour avoir une vision européenne sur le même sujet, cliquez sur le site Eurostat ici. Le quotidien Les Echos vous en parle aussi ici.
Mais on se réjouit en constatant que l’activité du secteur privé renoue avec la croissance en février
L’activité économique française a progressé en février pour la première fois depuis octobre à la faveur d’un apaisement des pressions inflationnistes et d’un renforcement du marché du travail, selon les résultats « flash » de l’enquête mensuelle de S&P Global auprès des directeurs achats. L’indice PMI composite flash de S&P Global a progressé à 51,6 ce mois-ci contre 49,1 en janvier, au-delà de la prévision du consensus à 49,9 et du seuil de 50 qui sépare une contraction d’une croissance de l’activité. Il s’agit d’un plus haut de sept mois et la première fois que l’indice revient au-delà de 50 depuis le mois d’octobre.
Lire l'article des Echos Investir en cliquant ici.
Vers un procès climatique historique : BNP Paribas assignée en justice sur son devoir de vigilance. Même « Hugodecrypte » en parle !
C’est le premier contentieux climatique au monde à viser un acteur bancaire. Trois ONG – Les Amis de la Terre France, Oxfam France et Notre affaire à tous – assignent BNP Paribas en justice ce jeudi 23 février pour non-respect de la loi sur le devoir de vigilance et pour sa responsabilité dans la crise climatique. La banque fait, elle, valoir ses objectifs de réduction de financement des énergies fossiles.
Lire l’article publié par Novethic ici.
On se protège de ChatGPT en appliquant les sept règles pratiques et juridiques du cabinet Linklaters
Les outils d’IA « générative », nouvelles technologies génératives, élargissent notre compréhension des capacités de l’intelligence artificielle. Les réponses de ChatGPT ont l’illusion d’une véritable intelligence humaine. ChatGPT peut fournir des réponses détaillées et convaincantes dans un large éventail de domaines de connaissances. Dans le domaine juridique, cette technologie pourrait-elle créer une première version d’un courriel ? Résumer un document ? Ou même fournir un véritable conseil juridique ? Ci-dessous les 7 règles de conduite posées par le cabinet Linklaters.
1. Ne lui faites pas confiance. Parfois, les réponses convaincantes sont complètement fausses.
2. Ne lui dites rien de privé ou de confidentiel. Vous ne devez pas inclure d’informations confidentielles ou privilégiées dans les questions posées à ChatGPT.
3. Assurez-vous que les tiers à qui vous fourniriez des résultats obtenus via ChatGPT sont très clairement avertis des risques et des limites de cette technologie.
4. Soyez conscient que certaines questions de propriété intellectuelle ne sont pas résolues.
5. Attention aux préjugés et à la discrimination.
6. Prenez en compte les exigences réglementaires spécifiques en matière d’externalisation pour certaines entreprises. Attention, ChatGPT ne satisfait pas à ces exigences.
7. Soyez prêts pour la réglementation. L’Union européenne est en train de faire adopter un ensemble de mesures de réglementation du numérique. Ces contraintes réglementaires supplémentaires doivent être prises en compte avant d’intégrer ChatGPT dans votre entreprise.
Pour lire l’intégralité de l’article sur le site de Linklaters, cliquez ici.
Réputation : quelle parade quand les coups viennent de partout ?
A l’échelle mondiale, plus d’une entreprise sur cinq subirait une dégradation de sa capitalisation boursière en raison d’une mauvaise réputation.
A l’échelle mondiale, plus d’une entreprise sur cinq subirait une dégradation de sa capitalisation boursière en raison d’une mauvaise réputation.
Clients insatisfaits, fournisseurs pointant de trop longs délais de paiement, processus de recrutement décriés, affichage d’une diversité d’effectifs sans inclusion, comportements inappropriés de salariés épinglés par les réseaux sociaux, produits ou services brocardés sur Google … Les points d’attaque d’une réputation d’entreprise ne cessent de se multiplier.
Pour lire l’intégralité de l’article sur le site des Echos, cliquez ici.
François Molins – Natacha Collot, l’entretien croisé : « La justice n’est pas à la hauteur des besoins écologiques »
Entretien croisé avec François Molins, procureur général près la Cour de Cassation, qui a présidé un rapport sur le traitement pénal du contentieux de l’environnement et Natacha Collot, magistrate spécialisée. Pendant un an et demi, François Molins, procureur général près la Cour de Cassation, a présidé un groupe de travail sur « le traitement pénal du contentieux de l’environnement ». Le rapport rend compte des défaillances dans l’application du droit à l’environnement et du manque d’ambition dont il pâtit, alors même que la préservation des habitats naturels et de la biodiversité constitue une préoccupation grandissante.
Entretien publié dans le Nouvel Obs ici. Pour accéder aux 82 pages du rapport, cliquez ici.
A quoi sert le Traité sur la haute mer ?
Les États membres de l’ONU ont enfin trouvé un accord sur le Traité de la haute mer le 5 mars dernier. Mais à quoi sert-il exactement ?
Un article LEXDAILYNEWS (accès payant) à découvrir ici
La Cour suprême américaine interrogée sur la modération des réseaux sociaux
Saisie de deux plaintes, la Cour suprême des Etats-Unis examine une loi protégeant les réseaux sociaux de poursuites pour les contenus publiés par leurs utilisateurs.
Un article LEXDAILYNEWS à découvrir ici
Peut-on assurer ses NFTs ?
Face aux risques d’arnaques, de phishing et de piratages, assurer ses NFTs peut s’avérer être une solution, à quelques réserves près.
Un article LEXDAILYNEWS (accès payant) à découvrir ici
Le bouclier tarifaire électricité devant le Conseil d’Etat
Un collectif de boulangers a saisi le Conseil d’État pour que les conditions du bouclier tarifaire électricité soient élargies et simplifiées.
Un article LEXDAILYNEWS à découvrir ici