Stéphanie SMATT-PINELLI
Directrice juridique d’ORANO, en charge du règlement des différends pour le Groupe, après avoir exercé plus de 10 ans comme avocate au sein du Barreau de Paris.
Stéphanie aime s’entourer de personnes curieuses, engagées et créatives, qui sont pour elle des qualités « contagieuses ». C’est certainement pour cela qu’elle a une grande admiration pour les femmes et les hommes entrepreneurs qui n’hésitent pas à prendre des risques pour mener des projets et savent faire preuve d’une grande résilience.
Ce qui vous enthousiasme et ce qui vous déçoit (dans la vie des affaires ou votre métier) ?
J’aime l’agilité intellectuelle qu’implique la gestion de grands contentieux. Je crois fondamentalement en l’intelligence collective et émotionnelle et suis très attirée par les projets de co-développement qu’ils soient professionnels ou associatifs. J’ai pris de plus en plus goût au management en entreprise et suis convaincue de la puissance de la transmission de savoir(s) qu’elle soit horizontale ou verticale.
Quels sont vos meilleurs alliés ou conseils ?
Mes premiers alliés sont mes collaborateurs et les équipes opérationnelles avec qui je travaille au quotidien. En externe, je me repose sur les services d’avocats que je connais de longue date et que j’ai, pour certains d’entre eux, côtoyés quand j’étais moi-même avocate (parfois comme adversaires pugnaces !). Ce sont des partenaires de confiance, disponibles, qui connaissent notre industrie, en comprennent les enjeux et sont agiles et créatifs.
Une « découverte » marquante :
Sur deux registres totalement différents, j’évoquerai d’une part, un ouvrage intitulé « les Quatre Accords Toltèques » de Don Miguel Ruiz qui présente des préceptes simples de vie dont la genèse remonte à des milliers d’années et qui demeurent très actuels, notamment dans la pratique managériale, et d’autre part, la découverte assez tardive d’Isadora Duncan, une danseuse américaine qui, malgré un destin tragique, a révolutionné la danse contemporaine que j’affectionne particulièrement, ces deux références ayant en commun l’aspiration à une forme de liberté.