Laurent Morel
Portrait original à lire entre les lignes de Laurent Morel, cofondateur et managing director, Time For the Planet et membre du Conseil scientifique des Business & Legal Forums.
Plutôt pleurotes ou shiitakés ?
Je répondrais plutôt pleurotes par défaut, car je ne connais pas les shiitakés. Mais ça serait un plaisir de les découvrir bientôt !
Si j’étais un #
#Rigoureux – je suis très organisé, voire un peu maniaque parfois. Excel est mon meilleur allié (sourire), je détiens d’ailleurs le record du nombre de fichier xls au grand dam de mes collaboratrices/teurs !
#JeuxDeMots et #BonneHumeur : l’humour est une bonne façon de créer du lien, ça me caractérise particulièrement.
Mon indispensable
Faire du sport. C’est pour moi absolument nécessaire pour être bien mentalement. J’adore le volleyball, mais l’épidémie m’a temporairement plus orienté vers les salles de sport.
La rencontre qui a compté
D’un point de vue personnel, ma compagne. Professionnellement, mon premier manager qui m’a recruté pour mon premier emploi. C’est lui qui m’a structuré en termes de valeur et de relation client/fournisseurs. Contrairement à une idée reçue qu’on peut avoir à la sortie de ses études, l’objectif premier d’une entreprise n’est pas d’essayer d’augmenter ses profits au détriment de ses clients, mais bien de tisser une relation de confiance de long terme avec eux.
Ma préoccupation n°1
Autre que le fait d’être papa, c’est le fait de “refaire le monde” avec des amis autour d’un verre ou de jeux de sociétés.
Mon meilleur conseiller
Mon fils, il a trois ans et demi. « Papa, pourquoi tu travailles ? » Il est dans sa phase des “pourquoi” : cela m’oblige à remettre en question les choses les plus simples pour apporter toujours plus de sens à ce que j’entreprends.
Une best practice
Être aligné avec ce que je fais. C’est une best practice essentielle car elle me permet de donner le meilleur de moi-même : il faut aimer ce que l’on fait pour être bon dans ce qu’on fait !
En best practice pour les entrepreneurs, je pense qu’il faut voir grand et commencer petit. Il faut être ambitieux, rêveur ! Nous avons trop tendance à juste voir grand dans nos rêves, sans les mettre en œuvre car on les considère comme impossibles ou inaccessibles. Il faut faire changer ce paradigme et commencer petit pour avancer vers ses rêves.
La victoire dont je suis fier
Les dizaines de milliers de soutiens reçus pour Time For The Planet : nous avons connu une augmentation importante de notre nombre d’actionnaires et de bonnes levées de fonds en seulement deux ans, j’en suis très fier !
Next step
Faire connaître Time For The Planet partout dans le monde. La problématique du dérèglement climatique étant mondiale, nous devons la traiter au niveau planétaire. La prochaine étape est donc d’augmenter notre communauté tout autour du globe, d’implanter des relais dans tous les pays pour sourcer encore plus d’innovations et les déployer auprès du plus grand nombre. Réussir à diminuer les émissions de gaz à effet de serre de 1% à l’échelle mondiale serait déjà une énorme satisfaction !
La question que j’aurais aimé qu’on me pose
J’aimerais qu’on me demande quel rôle j’aime jouer dans une entreprise. Personnellement, je vois mon rôle comme celui d’un homme de l’ombre en charge d’apporter du confort à mes collaboratrices et collaborateurs afin de pouvoir avancer et se développer de la manière la plus efficace et sereine possible.
