L’entreprise au-delà du capitalisme

Promulguée en 2019, la loi Pacte qui inscrit la « raison d’être » d’une entreprise dans ses statuts et instaure la notion de « société à mission », a rencontré un vrai succès. Car les entreprises, aiguillonnées par leurs salariés, n’échappent pas à la quête de sens qui a saisi toute la société. Elles s’interrogent, elles aussi, sur leurs valeurs et souhaitent avoir une activité en adéquation avec des objectifs sociaux et environnementaux ambitieux. Mais pour devenir crédible, cette « raison d’être » ne peut rester un slogan creux. Elle doit entrer dans les faits en répondant aux attentes des clients, des salariés et de l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise.

« La raison d’être, engagement et responsabilité »

Par un ouvrage à l’initiative d’Alexandre Menais, vice-président exécutif et secrétaire général du groupe Atos, plus de 40 pionniers, dirigeants d’entreprises, experts en ressources humaines, personnalités du monde académique, spécialistes de la stratégie des organisations, juristes et économistes ont accepté de témoigner de leur vision et de leurs actions.

Ces contributions croisées montrent comment la raison d’être permet de répondre aux défis inédits posés à l’entreprise, à l’aube d’une nouvelle étape de notre histoire collective. Ce sont des pionniers engagés qui témoignent de leurs choix, du chemin qu’ils ont parcouru et des attentes nées de cette « révolution sociétale ».

« Raison d’être, engagement et responsabilité : l’entreprise au-delà du capitalisme »

Édité par LexisNexis, réalisé sous la direction d’Alexandre Menais, préfacé par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance et postfacé par Olivia Grégoire, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Économie sociale, solidaire et responsable.


Au-delà du capitalisme, la « raison d’être » comme nouvel horizon des entreprises

La raison d’être est la constitution de l’entreprise. Elle est le ciment qui agrège la stratégie de l’entreprise, la politique d’investissement, les engagements financiers, la marque employeur, la RSE et le capital humain…

C’est une révolution calme, certes, mais une vraie révolution sociétale que la loi Pacte a engagée. Car au-delà du droit, c’est la place des entreprises, de leur finalité dans la société, pour les collaborateurs, pour les clients, pour les fournisseurs, qu’il est désormais possible de définir statutairement.

Alexandre Menais, ATOS

La crise sanitaire provoquée par la Covid-19 a mis en exergue les défaillances de notre modèle économique et agit comme un révélateur. Dans un contexte de financiarisation de l’économie, de court-termisme des investisseurs, d’émergence de nouveaux acteurs et des aspirations différentes des nouvelles générations, la raison d’être apporte une réponse à chacun et permet à l’entreprise et à ses dirigeants de s’inscrire dans le temps long et d’agir pour le bien commun.

La « raison d’être » des entreprises au cœur des enjeux socio-économiques

Promouvoir la raison d’être, ce n’est pas créer une entrave à la liberté, c’est, au contraire, donner aux entreprises l’opportunité d’un développement plus cohérent.

Bruno Lemaire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, dans la préface de l’ouvrage.

Définir la raison d’être est un enjeu majeur pour les acteurs économiques aujourd’hui, invités à s’engager sur des mesures allant au-delà de la seule recherche de profits. Les entreprises doivent désormais prendre en compte l’impact que peuvent avoir leurs actions dans leur écosystème et sur la société.

Déclinée en engagements et missions concrètes, la raison d’être appuie la stratégie des entreprises. Elle est résumée en un message global, qui répond à des attentes sociales et environnementales partagées par l’ensemble de leurs parties prenantes – collaborateurs, partenaires, investisseurs, clients, institutions, etc.

Commentaire de l’auteur :

« Le plus difficile a été je pense de s’arrêter dans les contributions et de faire des choix et tenir une position éditoriale ! Les tentations étaient grandes ! La synthèse que j’essaye de faire en introduction est inspirée des richesses des contributions mais aussi guidée par des émotions très personnelles à ce moment de ma vie. »

Alexandre Menais, ATOS

Parcourez le livre « Raison d’être, engagement et responsabilité » par ici.

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