Emmanuel Craipeau

BLR n°24 – 22/12/2022

Portrait original à lire entre les lignes d’Emmanuel Craipeau, partner, membre du comex, Sopra Steria Next et membre du Conseil scientifique des Business & Legal Forums.


Plutôt pleurotes ou shiitakés ?

Ni l’un ni l’autre, à vrai dire.

Non pas que je n’aime pas les champignons mais je suis originaire de Corrèze, de Vendée aussi mais je suis très enraciné en Corrèze. Et dans ce département, on a des cèpes et des girolles, évidemment, et comme je ne suis pas loin de la Dordogne, on a aussi des truffes et des morilles. J’avoue que j’apprécie particulièrement les girolles !

Si j’étais un #

Je n’aimerais pas forcément être un #.

Alors, je vais choisir un mot que j’aime bien, qui m’est cher : l’indépendance.

Donc #indépendance.

Mon indispensable

Les livres !

Je lis beaucoup de romans et d’essais. Ça permet de s’évader mentalement, ce qui fait du bien de temps en temps. Si je partais sur une île déserte, j’emporterais sûrement des livres et un échiquier car cela peut occuper très longtemps.

Il y a aussi le sport automobile que je pratique de temps en temps et qui demande beaucoup de concentration et de détermination. À ma décharge, j’utilise exclusivement les transports en commun depuis 5 ans et je n’ai pas pris l’avion depuis 3 ans !

La rencontre qui a compté

Mon épouse évidemment, c’est la rencontre la plus importante de ma vie.

Je dirais aussi des enseignants, en particulier dans le primaire et le secondaire, notamment en lettres et en sciences humaines qui ont fait de moi ce que je suis dans une certaine mesure. Ils étaient généralement assez durs et ils m’ont aidé à développer le sens de l’exigence vis-à-vis de moi-même.

Il y a une troisième série de rencontres. Au sein du cabinet de conseil, Bossard Consultants où j’ai fait mes premières armes, il y avait toute une galerie de personnages, d’associés charismatiques, auxquels je rêvais de ressembler, tout en me disant que je n’arriverais jamais à ce niveau. J’y ai rencontré beaucoup de personnes qui m’ont formé et qui étaient extrêmement inspirantes.

Ma préoccupation n°1

Concrètement, l’épanouissement de mes trois enfants.

Ce serait aussi que les jeunes générations soient embarquées dans un projet positif, un grand dessein qui permette de les mobiliser. Plutôt que d’être dans le pilotage d’un déclin qui semble inéluctable et donne l’impression que tout fiche le camp.

Mon meilleur conseiller

Je dirais que mon meilleur conseiller, c’est quand même un peu moi. Je suis assez instinctif et puis, potentiellement, c’est tout le monde. J’écoute beaucoup les autres, souvent en décalage, pour avoir une certaine fraîcheur, un autre regard sur les problématiques.

Une best practice

La première, c’est l’intégrité dans l’exercice de son métier évidemment, mais aussi dans les rapports humains. Et une deuxième, c’est s’intéresser aux gens, quels qu’ils soient.

La victoire dont je suis fier

Avoir été coopté vice-président chez Capgemini Invent.

C’est un process mondial qui est très compliqué. C’est un vrai rituel de passage et il faut vraiment se donner beaucoup de mal. Et puis, devenir vice-président dans un cabinet de conseil, finalement, c’est l’aboutissement pour un consultant. Dans un autre registre, le fait d’avoir lu un OVNI de la littérature qui s’appelle « l’Infinie Comédie » de David Foster Wallace, réputé « infinissable » avec ses 1 486 pages (édition de poche) et énormément de notes de bas de page.

Next step

Continuer d’apprendre et de nourrir mon cerveau. Là, maintenant, je dirais que ma prochaine étape est de devenir un meilleur joueur d’échecs.

La question que j’aurais aimé qu’on me pose

Où auriez-vous aimé que cet entretien ait lieu ou, en d’autres termes, quel endroit affectionnez-vous particulièrement ?

Et ma réponse serait Rome ! J’aime cette ville dont même les banlieues sont intéressantes. Je l’ai découverte grâce à un film de Nanni Moretti que j’adore « Journal intime ». Ensuite, je l’ai explorée en vrai.

Il y a aussi Ferrare en Italie que j’ai découverte grâce au livre de Giorgio Bassani, « Le Jardin des Finzi-Contini ». C’est ce qui m’a donné envie de m’y rendre. C’est une ville où on entend les cigales chanter à tue-tête l’été car elle comporte beaucoup d’espaces verts. Elle attire assez peu les touristes, ce qui fait partie de son charme. Donc, en réalité, j’aurais pu répondre à Ferrare, parce que j’adore cette ville moins connue que Rome.

Prendre contact avec l’une des personnalités.
Rien de plus facile cliquez ici ou devenez AMI, Active Member to Inspire

Retrouvez toutes les rencontres des Business & Legal Forums sur www.blforums.com

Start typing and press Enter to search