Alexandre MENAIS
Portrait original d‘Alexandre Menais, secrétaire général du groupe Atos. Profil LinkedIn
Plutôt pleurotes ou shiitakes ?
Plutôt pleurotes.
Si j’étais un #
#équité
Bonne question, je n’ai jamais pensé à ça mais je pense que ce serait le #équité
Mon indispensable
Mon café.
La rencontre qui a compté
Il y en a plusieurs mais je ne peux pas omettre ma rencontre avec Thierry Breton. Celle-ci a, d’ailleurs essentiellement, compté pour trois raisons : Déjà, j’avais toujours souhaité travailler pour un grand patron, certainement à cause du mythe d’élévation personnelle et professionnelle qui y est associé (mais c’est peut-être juste un problème à régler avec mon psy haha).
Ensuite, c’est quelqu’un qui a, tout de suite, cru en mes capacités. Même s’il m’a mis à l’épreuve, il m’a donné ma chance et pour cela, ma reconnaissance est profonde. Enfin, il m’a fait grandir. J’ai toujours eu le sentiment de sortir de son bureau plus intelligent. C’était un vrai plaisir de travailler avec lui.
Ma préoccupation n°1
Vivre libre.
Mon meilleur conseiller
Je pense que ce sont mes enfants car il n’y a dans leur regard que de l’amour et de la bienveillance (pas de jugement).
Une best practice
La force de conviction, soit le fait d’être capable de pousser des idées, et ce, même si on n’en est pas propriétaire.
C’est au contact de dirigeants que j’ai compris que le plus important est d’arriver à faire avancer ses idées, et à faire comprendre à ses collaborateurs pourquoi il faut aller dans telle direction. Faire comprendre à un écosystème en expliquant la nécessité de revenir à plus d’humanité et de valoriser le capital humain.
La victoire dont je suis fière
Il est vrai que la victoire de la France en Coupe du monde 1998 reste gravée dans ma mémoire…
Mais plus sérieusement, je dirais que ma plus belle victoire a été de savoir dire « non » lors d’une grosse opération où j’étais intimement convaincu que ce qu’il fallait faire n’était pas la direction dans laquelle on me poussait. Avoir réussi à convaincre tout un écosystème, alors que j’avais une pression importante pour dire « oui », a marqué une vraie victoire personnelle, et ce, d’autant plus qu’elle tendait vers mes idéaux d’égalité et de justice.
Next step
J’ai toujours pensé que le « sky has no limit » mais le temps m’en a fait découvrir le principe et l’âge m’a confronté au doute.
Aussi, plus je vieillis, plus je doute ! Je me sens prêt à exercer des fonctions de plus en plus larges pour travailler dans un milieu toujours plus riche. D’ailleurs, je trouve que la notion de courage se fait, petit à petit, une place dans l’organisation des sociétés grâce au renouveau enclenché par la crise et aux nouvelles générations de dirigeants qui veulent contribuer au bien commun. En effet, et malgré les contraintes qu’elle apporte, je pense qu’on peut réellement voir cet évènement comme une formidable opportunité pour la société, une période très excitante pour chacun d’être acteur d’un rééquilibrage entre l’Etat, les entreprises et les individus. Ce qui est une super nouvelle pour l’avocat de la raison d’être des entreprises que je suis. D’autant que je suis convaincu de la capacité de l’homme à se réinventer. En parallèle avec mon amour pour l’histoire, cela m’amène à me passionner pour le XXIe siècle dans lequel nous vivons.
La question que j’aurais aimé qu’on me pose
Pourquoi ai-je accepté cette interview ?
Pour deux principales raisons.
La première, c’est qu’elle me donnait l’opportunité de m’exprimer sur d’autres choses que mon métier (il est très difficile de pouvoir sortir d’un métier d’expertise. On pense souvent que les juristes ne savent que s’exprimer sur le droit et c’est quelque chose sur lequel je me bats depuis des années). Deuxièmement, je tenais vraiment à faire une interview positive et partager cette idée que l’on réussira à se reconstruire après la crise.