Deux livres pour l’été !

« Sources et ressources de l’interprétation juridique » de Daniel Gutmann.

« L’humanité a soif et les baleines boivent la tasse » de Thibault Lamarque

BLR n°31 – 06/07/2023


Pour notre dernière édition avant la pause estivale, deux livres très différents : « L’humanité a soif et les baleines boivent la tasse » de Thibault Lamarque et « Sources et ressources de l’interprétation juridique » de Daniel Gutmann. Bonne lecture !

« L’humanité a soif et les baleines boivent la tasse » de Thibault Lamarque

Le pitch

Les sols s’assèchent, la pluie se raréfie, l’eau des rivières n’est plus potable. Jusqu’ici pleines de vies, les mers sont désormais remplies de plastiques, et leur température ne cesse d’augmenter. Pourtant, l’or bleu reste toujours aussi indispensable à la survie de l’humanité. Dès lors, comment faire face à cette terrible réalité quand les grandes puissances semblent bien impuissantes pour résoudre le dérèglement climatique ? Tel un cri du cœur, ce manifeste alerte sur une crise universelle dont le monde parle trop peu.

L’anecdote de l’auteur

Tous les matins, comme de très nombreuses plages dans l’ouest de la France, la plage de la Baule est nettoyée par un ballet de tracteurs et des camions pour ramasser les algues vertes déposées par la marée. Très toxiques, ces algues dégagent des gaz mortels lorsqu’elles se dégradent. Mais savez-vous que ces algues sont directement liées à l’utilisation d’intrants azotés ? Ces engrais, utilisés en grande quantité par l’agriculture intensive, finissent dans nos rivières puis dans la mer. Ils polluent et chargent en nitrates notre eau du robinet. Il est essentiel de ramasser ces algues pour préserver la salubrité publique. Cependant, ne serait-il pas plus simple de prévenir le problème à la source en limitant l’usage massif d’engrais qui polluent nos cours d’eau, notre eau potable et la mer ? Quand vous avez une fuite d’eau, vous arrêtez la fuite avant d’éponger. Qu’en pensez-vous ? C’est un sujet que j’aborde dans mon livre « L’humanité a soif et les baleines boivent la tasse »

Biographie de l’auteur

Thibault Lamarque vit en région parisienne. Il est le fondateur de Castalie, une entreprise qui propose des solutions pour consommer une eau bonne pour l’homme et pour la planète, en supprimant les transports et l’utilisation de plastique à usage unique… L’Humanité à soif et les baleines boivent la tasse est son premier essai.

« Sources et ressources de l’interprétation juridique »de Daniel Gutmann

Le pitch

Qu’est-ce qu’une loi claire ? Dans quelles conditions est-il légitime d’interpréter un texte à la lumière de son histoire et des objectifs qu’il poursuit ? Doit-on renoncer aux méthodes ordinaires d’interprétation pour garantir la conformité d’une loi à la Constitution ou au droit de l’Union européenne ? La « bonne » interprétation d’un texte dépend-elle des conséquences concrètes qui en découlent ? Voici un petit échantillon des questions que se posent les praticiens du droit lorsqu’ils interprètent un texte. L’objet de cet ouvrage est de donner des éléments de réponse à ces questions et à bien d’autres encore en observant comment raisonnent les juges. Son champ est limité au droit fiscal

L’anecdote

« Passionné de droit et de théories juridiques, j’ai trouvé un terrain d’épanouissement dans le droit fiscal. On impose aux entreprises des obligations de transparence beaucoup plus forte aujourd’hui que dans le passé. La production de normes, à l’heure actuelle, est faite par les administrations fiscales réunies au sein d’un comité des affaires fiscales de l’OCDE. La politique fiscale échappe aujourd’hui très largement au champ d’une zone d’influence universitaire. L’avocat ne doit pas être conservateur. [A propos de sa thèse sur l’identité] Ce qui m’intéressait à l’époque c’est de voir dans quelle mesure le droit prenait en considération la conception que la personne avait d’elle-même. Beaucoup de praticiens s’interrogent sur la façon d’interpréter les textes. Replacer l’interprétation dans cet environnement intellectuel censé être rationnel permet de convaincre le destinataire de la décision du bien-fondé de celle-ci. » [source : extrait de l’interview donné à Image & Droit]

Biographie de l’auteur

Daniel Gutmann, agrégé de droit privé et diplômé d’HEC, est Professeur de droit fiscal à l’Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne et avocat associé, responsable de la doctrine fiscale au sein du cabinet CMS Francis Lefebvre Avocats. Il est co-directeur du Centre Sorbonne-Fiscalité de Paris I et du Master 2 professionnel de droit des affaires et fiscalité (jusqu’en 2019). Auteur de nombreux articles en matière fiscale, il a publié un ouvrage de droit fiscal des affaires aux éditions Lextenso (13e éd., 2022) couronné par le Prix spécial du livre juridique décerné par le Conseil constitutionnel et le Club des Juristes. Ancien membre du Conseil des prélèvements obligatoires, il a également été membre de la commission constituée par la Cour des comptes sur la convergence fiscale franco-allemande en 2010 et a été auditionné depuis lors par diverses commissions parlementaires sur des aspects intéressant la fiscalité interne et internationale. Il a été consultant fiscal au siège du Fonds Monétaire International à Washington D.C. en 2006 et intervient régulièrement dans des universités étrangères.

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